2014-11-03

A good weekend - Une bonne fin de semaine

I had a really good weekend.

First, this Saturday was Mochitsuki (making pounded glutinous rice cakes) at the Japanese Center. I was on site from 6:30 am until 7 pm. The great majority of this time was spent rolling balls of warm cooked rice paste into balls. I though I'd have dreams about it - turns out I was too exhausted ;-) It was great day spent in good company helping a community I love.

I bought a sansa drum to dance Hana Awase. I'd been waiting for this opportunity for years, so when an ex Komachi member announced she was selling hers, I was ready to pounce! She delivered it during Mochitsuki. I can't wait to start working on this!

I slept for 9:15 hours after Mochitsuki. There is one advantage to turning back our clocks in the Fall (we pay for it in the Spring, but this time, it was a very good thing).

On Sunday morning, we took a drive under the utterly blue sky to go get a knitting loom I found on Kijiji.  I may have slightly overpaid, but, although it was used, it was in mint condition, in the original box, with VHS in both languages and original manual. And it was the model I'd been looking for. So... Mine!

We had woken up a bit out of sorts that morning, so we just had coffee before leaving the house. We decided to have brunch/lunck at the market, something we do about once a month. There aren't many choices for us; we often go to the sausage vendor, who replaces our fries with a salad will all the trimmings plus olive oil and balsamic at no extra cost. He does breakfast all day too. But we wanted to try something new, so we ended up at the Italian deli. The food is meant for takeout but they can heat it (in the pizza oven, no less) for you in about 5 minutes. Yes, it's more expensive than fast food (it cost 24 dollars for two people) but, it's all made on site from scratch (even the sausage) and it was amazingly delicious. Richard had two Italian sausages with roasted bell peppers, mushrooms and onions, plus a side of cooked rapini. I had a huge slice of eggplant with sausage meat, tomato sauce and parmesan. It was de-li-cious!

We had an afternoon tea at Richard's sister to celebrate about 7 people's birthdays (including mine) that we missed because we hadn't seen each other since July.

We came home and started cooking:
- The yummiest 4-ingredient soup ever. Recipe: boil beef soup bones in water with some dried shiitake. Remove the bones. Fish out the shiitake, cut off the stems and cut the rest into chunks, add back to soup. Add a lot of leeks. Cook until soft. Puree. Add more salt than seems necessary.
- A batch of our spaghetti sauce to freeze.
- Cod curry + steamed broccoli.
- Yikes, not enough fish to make lunches tomorrow. We'll cook the chicken (throw it in the oven with some bbq spices).
- Sausage for breakfast next day.
We did all the dishes, then threw away a lot of the unidentified old food that was taking space in the freezer.

And, it was still early enough to watch an episode of Doctor Who, wind a few hanks of yarn into center-pull balls and go to bed early enough to clock in more than 7.5 hours of sleep!
J'ai passé une excellente fin de semaine.

D'abord, samedi dernier, c'était le Mochitsuki (fabrication de gâteaux de riz glutineux pilé) au Centre japonais. Je suis restée sur place de 6 h 30 à 19 h. J'ai passé la grande majorité de ce temps à façonner des boules de pâte de riz chaude en petites boules. Je pensais que j'en rêverais - finalement non, j'était trop épuisée :-) Ce fut une excellente journée passée en bonne compagnie à aider une communauté que j'adore.

J'ai acheté un tambour sansa pour danser Hana Awase. J'attendais une occasion depuis quelques années, alors quand une ex-membre de Komaché a annoncé qu'elle vendait le sien, je n'ai pas raté ma chance! Elle est venue me le porter au Mochitsuki. J'ai vraiment hâte de commencer à travailler là-dessus!

Après le Mochitsuki, j'ai dormi 9 h 15. Il y a un avantage certain à reculer l'heure à l'automne (on paie pour cet avantage au printemps, mais cette fois-ci, ça a très bien tombé).

Samedi matin, nous avons fait une petite sortie en auto sous un ciel immensément bleu pour que je puisse aller voir une machine à tricoter que j'ai trouvée sur Kijiji. J'ai peut-être payé un peu trop cher, mais elle était en excellent état (comme neuve), dans sa boîte d'origine, avec les cassettes VHS dans les deux langues et le manuel d'origine. Et c'était le modèle que je cherchais. Alors... elle est à moi!

Comme on s'était levés pas tout à fait dans notre assiette ce matin-là, on avait juste pris un café avant de partir. Nous avons donc décidé de bruncher au marché, comme nous le faisons environ une fois par mois. Il n'y a pas beaucoup de choix pour nous; nous allons souvent chez le saucissier, qui remplace nos frites par une salade avec toutes les garnitures plus huile d'olive et vinaigre balsamique sans nous demander d'extra. Il sert aussi des déjeuners toute la journée. Mais on voulait essayer quelque chose de différent, alors nous avons abouti au deli italien. Les aliments sont supposés être pour emporter, mais ils peuvent les réchauffer (dans le four à pizza, rien de moins) en environ 5 minutes. Oui, ça coûte plus cher que du fast food (24 dollars pour deux, cette fois-ci), mais tout est fait sur place (même la saucisse) et c'était absolument délicieux. Richard a mangé deux saucisses italiennes avec des poivrons, champignons et oignons rôtis avec une petite portion de rapini cuit. J'ai mangé une énorme tranche d'aubergine garnie de chair à saucisse, de sauce tomate et de parmesan. C'était dé-li-cieux!

Nous avions ensuite rendez-vous pour le thé chez la sœur de Richard pour célébrer les anniversaires d'environ 7 personnes (y compris le mien) que nous avions manqué faute de s'être vus depuis juillet.

Nous sommes enfin revenus à la maison et nous avons commencé à cuisiner :
- La meilleure soupe à quatre ingrédients que j'ai jamais faite. Recette : faire bouillir des os de bœuf à soupe dans l'eau avec des shiitake séchés. Enlever les os. Repêcher les shiitake, enlever les tiges, couper le reste en morceaux et remettre dans le bouillon. Ajouter beaucoup de poireaux. Cuire jusqu'à tendreté. Réduire en purée. Ajouter plus de sel que ce qui semble nécessaire.
- Une recette double de notre sauce à spaghetti, pour congeler.
- Curry de morue et brocoli à la vapeur.
- Ah non! Pas assez de poisson pour les lunchs de demain! On fait cuire le poulet (je l'ai simplement mis au four avec des épices BBQ).
- Des saucisses pour le déjeuner du lendemain.
Nous avons fait toute la vaisselle et jeté une grande partie des vieux aliments congelés non identifiables qui étaient dans le congélateur.

Il était encore assez tôt pour regarder un épisode de Doctor Who, rouler quelques écheveaux de laine en balles que je pourrai utiliser par le milieu, et nous coucher assez tôt pour dormir plus de 7 heures et demie!

2014-10-28

Progress - Progrès

We've been good these last few weeks. I guess reading all  those blogs is finally paying off. That, and having some breathing space in which to apply the theory. I've been so busy these last two years that I was just trying to survive, and now with things being a little more quiet I've started putting things into gear.

What have we been doing differently? Well... I'm now working from home four days a week. That's a big change already. It changes my whole life rhythm - and I have much more time around a house to do things, like put the dirty dishes in the dishwasher. But we've also been keeping the TV off a lot and turning it on only when we're actually watching something - to the point where I'm thinking our cable subscription is probably not worth it anymore.

We've been making supper early (for us, that means anywhere between 6:30 and 8:30) and going to bed before midnight.

We've also gotten rid of stuff. We drove a huge box of fabric to Westmount. It had been donated to make clothes for newcomers when I was still in the SCA - so I returned it to the SCA. My parents changed the old curtains in the living room (THANK YOU!) and the old ones were thrown away immediately, as were the old electric heaters and the piles of cedar that had been sitting in the garage. I feel good about the stuff being gone!

And then this weekend, a friend asked if we could lend some medieval costumes for a few hours. Which led to a hunt in the upstairs closets and in the basement... Closets are not too bad, but the basement... boxes and boxes of stuff, most unsorted, a lot of half-empty boxes of unrelated tidbits all thrown together and stuffed in a corner...

That needs to be our next project. Really. Yikes!
Nous avons été sages au cours des dernières semaines. J'imagine que lire tous ces blogues finit par donner des résultats. Aussi, avoir un peu de temps libre pour tout mettre en pratique. J'étais tellement occupée ces deux dernières années que je ne pouvais que survivre. Maintenant que les choses sont un peu plus calmes, j'ai commencé à y travailler.

Qu'est-ce que nous avons changé? Eh bien... je travaille maintenant de la maison quatre jours par semaine. C'est déjà un gros changement. Ça change complètement mon rythme de vie et j'ai beaucoup plus de temps pour faire des choses, comme par exemple mettre la vaisselle sale dans le lave-vaisselle. Mais nous avons aussi commencé à laisser la télé éteinte sauf quand nous décidons de regarder quelque chose - au point où je commence à penser que notre abonnement au câble n'est plus vraiment nécessaire.

Nous avons commencé à faire le souper beaucoup plus tôt (pour nous, ça veut dire entre 6 h 30 et 8 h 30) et à nous coucher avant minuit.

Nous nous sommes débarrassés de choses inutiles. Nous sommes allés porter une immense boîte de tissu à Westmount. Il avait été donné pour faire des costumes pour accueillir les nouveaux quand je faisais partie de la SCA - alors je l'ai retourné à la SCA. Mes parents ont changé les vieux rideaux dans mon salo (MERCI!) est les vieux ont été jetés immédiatement, tout comme les vieilles plinthes électriques et les piles de cèdre qui traîaient dans le garage. Je suis heureuse que tout ça soit parti!

Et puis, en fin de semaine, une amie a demandé si nous pouvions lui prêter des costumes médiévaux pour quelques heures. Ce qui a mené à une grande fuille dans les garde-robe de l'étage et dans le sous-sol... Les garde-robe ne sont pas si mal, mais le sous-sol... des boîtes et des boîtes de choses, beaucoup à demi-pleines de trucs sans liens entre eux tous jetés ensemble et tassés dans un coin...

Ça doit être notre prochain projet. Vraiment. Ouch!

2014-10-06

The importance listening - L'importance d'écouter

We all have our faults. One of mine is talking too much, and talking too much about myself.

Part of it is probably due to growing up as a cherished single child who was given a lot of place in the family.

Part of it is probably social anxiety. I'm not too bad until someone talks to me directly, then I lose my resolutions and bearings.

Part of it is plain impulsiveness. I get excited and all my filters disappear.

We should aim to become calmer, more centered, more aware, which will also allow us to open to the exterior more, to stop telling our own stories and listen to what other people have to say.

We need to let go and remind ourselves that we don't need to feel threatened when someone else takes decisions without us. I'll be fine. Our universe won't collapse.

We need to remember that nothing is as important as we think it is at that very moment.

Just breathe. Just be. Just listen.
Nous avons tous nos défauts. Un des miens est de trop parler, et surtout, de trop parler de moi.

C'est probablement dû en partie au fait que j'ai grandi comme enfant unique dans une famille qui m'accordait beaucoup de place.

C'est aussi probablement dû à une certaine anxiété sociale. Ça ne va pas trop mal jusqu'à ce que quelqu'un m'adresse la parole directement. Alors je perds mes résolutions et mes repères.

C'est aussi probablement de la simple impulsivité. Je m'excite et mes filtres disparaissent.

Nous devrions tous devenir plus calmes, plus centrés, plus conscients, ce qui nous permettra de nous ouvrir davantage, d'arrêter de raconter nos propres histoires et d'écouter ce que les autres ont à dire.

Nous devons laisser aller et nous rappeler qu'il est inutile de nous sentir menacés lorsque d'autres prennent des décisions sans nous. Tout ira bien. Notre univers n'implosera pas.

Nous ne devons pas oublier que rien n'est aussi important que nous le croyons sur le moment.

Respirer. Simplement, être là. Écouter.

2014-09-29

Blueberries - Bleuets

At the market a few weeks ago, I was surprised to see wild blueberries. I adore wild blueberries and I thought I'd buy some because they were probably the last of the season.

They turned out to be... well, disappointing. Tasteless. Probably not ripe. I think the season is over.

So, not wanting to waste them, I did what I often do: I improvised!
Au marché, il y a quelques semaines, j'ai eu la surprise de voir des bleuets sauvages. J'adore les bleuets sauvages et j'ai décidé d'en acheter parce qu'il s'agissait probablement des derniers de la saison.

Ils étaient... décevants. Sans goût, probablement pas mûrs. Je pense que la saison est bien finie.

Alors, pour ne pas les gaspiller, j'ai fait ce que je fais souvent : j'ai improvisé!
1. Throw the blueberries in a pan. Add some cut up peaches.
2. Add a good chunk of butter and some brown sugar to taste (this will act a bit like caramel).
3. (optional) Add some lemon zest and/or juice.
4. Heat on medium-low until the blueberries get dark.
5. Serve with some heavy cream and/or a small scoop of coconut sorbet.

1. Mettre les bleuets dans une poêle. Ajouter des pêches en morceaux.
2. Ajouter un gros morceau de beurre et un peu de cassonade, au goût (ça fera un peu comme du caramel).
3. (facultatif) Ajouter un peu de zeste et/ou de jus de citron.
4. Chauffer à feu moyen-doux jusqu'à ce que les bleuets deviennent foncés.
5. Servir avec un peu de crème 35% et/ou une petite boule de sorbet à la noix de coco.

2014-09-26

The simplest gifts - Les cadeaux les plus simples

My stepbrother is a bit of a hippie gardener. He sows things and watches them grow a bit haphazardly, marvelling at the variety of tastes, colours, shapes, and the way the plants find their own way into the world. He's especially fond of heirloom varieties.

So, I talked to one of my uncles who's also a gardener. I remember, a few years ago he sent us a big bag of long flat green beens. So. Incredibly. Tasty. I asked him if he had seeds for those, and told him if he had other unusual or rare things, my stepbrother would be thrilled.

He sent me a bag with about 8 different varieties. All labelled (in Latin). I have no clue what they are, but I know someone who will be absolutely thrilled.

It cost nothing but an email, and time. It makes two people happy, both the giver, because he gets to share his passion, and the receiver.

The simplest gifts...
Mon beau-frère est un jardinier un peu hippie. Il sème des plantes et les regarde pousser un peu au hasard. Il s'émerveille devant la multitude de goûts, de couleurs, de formes, et de la façon dont les plantes trouvent leur propre voie sur la surface de la planète. Il aime particulièrement les variétés historiques.

Alors, j'ai parlé à un de mes oncles qui est aussi un jardinier. Je me rappelle, il y a quelques années, il nous avait donné un énorme sac de gros haricots verts plats. Absolument délicieux. Je lui ai demandé s'il avait des graines, et je lui ai dit que s'il avait d'autres trucs un peu étranges ou rares, mon beau-frère serait ravi.

Il m'a envoyé un sac avec environ 8 variétés, toutes étiquetées en latin. J'ignore ce que c'est, mais je connais quelqu'un qui sera extatique. 

Ça n'a rien coûté de plus qu'un courriel, et un peu de temps. Ça rend deux personnes heureuses, celle qui a donné, parce qu'elle partage sa passion, et celle qui reçoit.

Les cadeaux les plus simples...

2014-09-18

Book - Death by Food Pyramid - Livre


I've just finished reading Death by Food Pyramid, by Denise Minger (you can get it from Amazon.ca

I've been wanting to read this book ever since it came out, after I read her famous rebuttal to the China Study.

I've always been a skeptic regarding "common wisdom" and what everyone assumes is true without checking their sources. Just think of those "Did you know?" lists making the rounds on the Internet - most of them can be debunked point by point. Besides, I've done too much research into historical costuming to not know how easily fabricated "facts" make it into common wisdom, most often by accident or misinterpretation.

A big part of this book is devoted to retelling how the US government's recommendations regarding fat (and the food pyramid) came into existence, based on very shaky science and a lot of politics. Denise Minger also spends some time looking into specific diets like the Mediterranean diet, Paleo/Primal and veganism, with common pitfalls to avoid.

But, at the end of it all, she comes back with some pieces of wisdom that just make so much sense. There is much more to her message, but my main take away is:

Eat real, diverse, nutrient-dense food.

Here's an inspirational quote from the afterword:

"[...] like most people, my hands have little to do with the growth or harvesting of the foods I so cherish. It’s a clear but tragic symptom of the direction our nation, and more broadly our world, is heading. Over the years, we've become increasingly disconnected from the food we eat— the way it’s produced, the journey it takes from farm to fork, the source of our beliefs about its goodness or badness, its place in the meandering history of humankind. We hunt and gather in the store, seduced by alluring packaging and clever marketing. We absorb whatever dietary advice we grew up with and often spend a lifetime never questioning it."
Je viens de terminer le livre Death by Food Pyramid, par Denise Minger (en anglais seulement - vous pouvez l'acheter sur Amazon.ca).

Je voulais lire ce livre depuis son lancement, après avoir lu sa célèbre réponse à la « China Study » (en anglais aussi).

J'ai toujours été sceptique face à la sagesse populaire et ce qu'on présume être la vérité sans vérifier la source des renseignements. Considérez par exemple toutes ces listes « Le saviez-vous? » qui sont partagées sur Internet et qui peuvent la plupart du temps être réfutées point par point. Et puis, j'ai fait trop de recherche sur les costumes historiques pour ne pas savoir à quel point il est facile de fabriquer des « faits » qui s'intègrent à la sagesse populaire, la plupart du temps par accident ou à cause d'erreurs interprétation.

Une grande partie de ce livre est consacrée à relater comment les recommandations du gouvernement américain au sujet du gras (et la pyramide alimentaire) ont été mises en place, basées sur des données scientifiques très douteuses et beaucoup de politique. Denise Minger examine également des diètes précises, comme la diète méditerranéenne, le paléo/primal et le végétalisme, en indiquant également des erreurs communes à ne pas faire.


En fin de compte, on en tire des recommandations qui ont beaucoup de sens. Son message est beaucoup plus élaboré, mais voici ce que j'en retiens :


Il faut manger des vrais aliments diversifiés et nutritivement denses.


Voici une citation inspirante tirée de la postface :
(traduction libre) « [...] comme pour la plupart des gens, mes mains ont peu à voir avec la culture ou la récolte des aliments que j'aime tant. C'est un symptôme clair et tragique de la direction prise par notre nation et, plus généralement, par le monde entier. Au cours des années, nous sommes devenus de plus en plus déconnectés des aliments que nous consommons, de la façon dont ils sont produits, du parcours entre la ferme et notre assiette, de la source de nos croyances relatives à ce qui est bon ou mauvais, de la place qu'ils occupent dans l'histoire tortueuse de l'Humanité. Nous chassons et cueillons en magasin, séduits par les emballages élégants et le marketing astucieux. Nous absorbons les recommandations alimentaires avec lesquelles nous avons grandi sans jamais les questionner. »

2014-09-15

Choosing our food wisely : Raspberries - Bien choisir notre nourriture - Les framboises

At the market, there's a fruit and vegetables indoors vendor, open year-round. They sell raspberries imported from California. Exit the store, walk 100 feet and the produce merchants outside sell fresh, local grown raspberries. I see people buying the little boxes of imported ones every single week ("They're cheaper!").

The way I see the world, there is no justification for buying any fruit imported from the other side of the continent if there's an option to buy it locally grown. The taste, freshness, quality and footprint just can't compare. Forget about the price, the dollar you'll save is negligible compared to all that you'll gain.

For two summers, we've been buying our raspberries from the outside produce vendor on the south end of the market. For a while we'd wonder at the huge, firm, bright-coloured raspberries that kept forever.

This year, I don't know why, but we suddenly switched back to the north end produce vendor. They're selling small, dark raspberries.

I fell in the crate and couldn't stop eating. Oh the taste! So amazing!

I rediscovered raspberries.

I know there is demand for big fruit - people buy them because they're beautiful; and the fact that they keep for a week in the fridge is an extra incentive.

But after trying both, I think it's too high a price to pay if you're sacrificing taste in the process. And I bet the small dark ones are more nutritive too.

Enjoyment of our food starts with how it tastes, and extends through how it feeds our bodies. This should never be sacrificed.

Hurray for raspberries!
Au marché, il y a un magasin de fruits et légumes intérieur ouvert à l'année, où on peut acheter des framboises importées de Californie. Cent pieds plus loin, les marchands de fruits et légumes à l'extérieur vendent des framboises fraîches, cultivées localement. Chaque semaine, je vois des gens acheter les petites boîtes de framboises importées (« Mais elles sont moins chères! »).

Dans ma vision du monde, on ne peut pas justifier l'achat de fruits importés de l'autre bout du continent si on peut les acheter d'un producteur d'ici. Le goût, la fraîcheur, la qualité et l'empreinte écologique ne sont simplement pas comparables. Oubliez le prix; le dollar que vous économiserez est négligeable si on compare la qualité des produits.

Au cours des deux derniers étés, nous achetions nos framboises du marchand extérieur à l'extrémité sud du marché. Au début, nous nous extasions devant les framboises énormes, fermes, d'un rouge éclatant, qui se conservent pendant des jours.

Cette année, je ne sais pas pourquoi, nous avons soudaient décidé de recommencer à acheter à l'extrémité nord du marché, où nous avons trouvé des petites framboises d'un rouge foncé.

Je suis tombée dans le panier sans pouvoir m'arrêter tant elles étaient goûteuses!

J'ai redécouvert les framboises.

Je sais qu'il y a de la demande pour les gros fruits - les gens les achètent parce qu'ils sont beaux, et le fait qu'ils se conservent pendant une semaine au frigo est un incitatif supplémentaire.

Mais après avoir essayé les deux, je pense que c'est un trop grand sacrifice si le goût n'est pas au rendez-vous. Et je parierais que les petites framboises foncées sont également plus nutritives.

Le plaisir de manger commence par le goût et se poursuit dans la façon dont notre corps est nourri. Ça ne devrait jamais être sacrifié.

Vive les framboises!

2014-09-09

Temptation - Tentation

Good resolutions...

Bad execution.

I bought a pair of booties last Friday. Yes, just after I published that blog post talking about spending less.

But I was standing in the store with the silliest grin on my face - I just plain fell in love with them.

Spending more than about $30 at a time makes me feel bad, these days. Those didn't, even if it it was significantly more than that.

So, maybe this should be the next rule: never buy anything you're not totally in love with.
De bien bonnes résolutions...

Une très mauvaise exécution!

J'ai acheté une paire de bottillons vendredi dernier. Oui, juste après mon billet disant que j'allais dépenser moins.

Mais je me tenais dans le magasin avec un immense sourire - j'en suis simplement tombée amoureuse.

Ces jours-ci, dépenser plus d'environ 30 $ d'un coup me fait mal au coeur. Mais pas cette fois-ci, même si la somme était bien supérieure.

Alors, peut-être que la nouvelle rège devrait être de ne jamais rien acheter dont je ne suis pas complètement éprise!

2014-09-05

Beginnings - Les débuts

I realize now my first step towards simplifying happened when I went to Japan two years ago. My friend said she'd bring a carry-on only, no luggage, and my immediate answer was "For three weeks? That's crazy!".

And then I thought about it. And I did some research. Oh, the power of the Internet.

It was a bit frantic, but I did my research, and then, I just did it. I went to Japan, for three weeks, with just a backpack (and some stuff in a messenger bag). And I loved it! So I did it again, two more times, another three weeks in Japan and then two weeks in California.

***

Then, I faced reorganization at work. A new much bigger office, shared desks, a heavy accent on telecommuting. So I got to work: I shredded most of the paper documents I was keeping, emptied my drawers, cleared my desk of all personal items. Now I've got a pencil case and a multi-subject accordion folder. That's it.

And I love it!

***

Those are easy because they're not in my personal private daily space.

How do I translate it to my whole life?

Ah, that's hard. I'm a saver of unwanted things. A collector of rare tidbits. A just-in-case kind of girl.

But... oh the power of the Internet. I've been reading blogs: The Minimalists, Zen Habits, Chris Guillebeau, a lot of others. I doubt I'll ever be a real minimalist, but there is inspiration to be drawn from there.

***

Step one: Stop the influx. Stop buying things, especially clothes. Stop taking in lost objects, unless I really need them. Stop letting things in just in case.

Step two: Reduce. Go through my stuff and get rid of things I don't want. Give them, sell them, throw them away.

Step three: Organize. This will require some investment, but I need to get off my butt and get working on this!

I've got thirty years of accumulation to undo... let's get started!
Je me rends compte maintenant que j'ai fait mes premiers pas vers la simplification quand je suis allée au Japon il y a deux ans. Mon amie m'a dit qu'elle n'apporterait qu'un bagage de cabine et j'ai spontanément répondu « Pour trois semaines? C'est impossible! ».

Et puis je me suis mise à y penser. Et j'ai fait un peu de recherche. Oh, le pouvoir de l'Internet...

C'était un peu stressant, mais j'ai fait la recherche nécessaire, et puis, je l'ai fait, tout simplement. Je suis allée au Japon, pour trois semaines, avec seulement un sac à dos (et quelques objets dans un sac messager). Et j'ai adoré! Alors, je l'ai refait, deux autres fois, trois semaines au Japon encore une fois, puis deux semaines en Californie.

***

Ensuite, j'ai dû faire face à une réorganisation au travail. Un beaucoup plus grand bureau, des postes partagés, et beaucoup de télétravail. Alors je me suis mise au travail : j'ai déchiqueté la plupart des documents papier que je conservais, j'ai vidé mes tiroirs et enlevé tous les articles personnels sur mon bureau. Maintenant j'ai un coffre à crayons et un classeur accordéon. C'est tout.

Et j'adore ça!

***

Ces cas sont faciles parce qu'ils ne font pas partie de mon espace personnel privé au quotidien.

Comment reporter la même philosophie sur ma vie entière?

Ça, c'est plus difficile. Je suis une sauveuses d'objets non désirés, une collectionneuse de raretés, une adepte du juste-au-cas.

Mais... oh le pouvoir de l'Internet. Depuis quelques temps, je lis des blogues: The Minimalists, Zen Habits, Chris Guillebeau, beaucoup d'autres. Je ne serai probablement jamais réellement minimaliste, mais il y a beaucoup d'inspiration à tirer de cette philosophie.

***

Première étape : Arrêter les entrées. Arrêter d'acheter des choses, surtout des vêtements. Arrêter d'accueillir des objets perdus à moins d'en avoir réellement besoin. Arrêter de laisser entrer des objets juste-au-cas.

Deuxième étape : Réduire. Trier mes choses et éliminer ce que je ne veux plus. Donner, vendre, jeter.

Troisième étape : Organiser. Je vais devoir investir un peu pour ça, mais il faut que je me botte le derrière et que je commence à le faire!

J'ai trente ans d'accumulation à défaire... allons-y!